• Par la grâce de D.ieu,

    Le 25 Iyar 5719


    Salut et bénédiction,

    J’ai bien reçu votre lettre. Elle contient une question posée par des jeunes gens et des jeunes filles, et je vous prie de m’excuser auprès d’eux d’avoir tardé à leur répondre,

    À l’évidence, il est impossible, dans le cadre d’une lettre, de répondre à cette question de manière exhaustive. Aussi m’attacherai-je à quelques points essentiels. Vous pourrez cependant, je l’espère, enrichir mes explications de vos propres commentaires qui trouveront leurs bases dans l’enseignement de la Torah en général et plus particulièrement dans celui de la pensée hassidique. Il va également de soi que je reste prêt à répondre à de nouvelles questions ou à des objections.

    Il m’est demandé : « Pouvons-nous avoir la preuve, nous qui doutons, de l’existence de D.ieu, clairement et sans réserve ni possibilité de réserve ».

    Certaines questions, parce qu’elles paraissent simples, sont formulées au moyen d’expressions banales et familières.

    Pourtant, ce sont ces questions-là qui exigent une attention particulière et, plus que d’autres, imposent une précision du discours. Cette affirmation est d’autant plus forte ici qu’une question posée d’innombrables fois, en d’innombrables temps, ne peut avoir eu pour tous ceux qui l’ont posée le même contenu. Il faut donc, en premier lieu, circonscrire le sens des expressions auxquelles on aura recours. Ainsi les notions « d’existence » et de « preuve d’une existence » peuvent être indifféremment utilisées par un enfant ou un chercheur.

    Pour le premier, cependant, ces notions se bornent aux choses concrètes, palpables, alors que le chercheur examinera avec minutie les moindres détails. L’aveugle, quant à lui, ne pourrait donner aucun sens intrinsèque à la notion d’existence des couleurs, insaisissable pour lui hors du témoignage de ceux qui voient.

    À un niveau plus élevé : chacun admet sans réserve que la manifestation d’un phénomène quelconque suppose l’existence d’une cause à ce phénomène. Autrement dit, que la perception d’un phénomène prouve l’existence d’une énergie, bien que cette preuve ne soit pas directe et que subsiste donc, a priori, une possibilité de doute.

    De ce que nous disons, l’énergie électrique est un exemple.

    L’homme est doté de sens. La vue, chez lui, vérifie l’existence des couleurs, l’ouïe celle des sons. Ces perceptions sont considérées comme des preuves absolues et directes. Or, aucun des sens de l’homme ne peut percevoir, en elle-même, l’énergie électrique. Seuls ses effets lui apparaissent : un fil de métal deviendra incandescent, l’aiguille d’un ampèremètre s’agitera. Cela est pourtant considéré comme une preuve irréfutable de l’existence d’un courant électrique. Il en est de même pour une énergie magnétique ou une autre énergie, mais si j’ai pris l’exemple de l’électricité c’est parce que son existence est répandue et admise sans aucune réserve ni l’ombre d’un doute

    Allons plus loin : il est tout à fait admis, aujourd’hui, que tout effet a une cause, quand bien même celle-ci contredirait la logique humaine.

    Un exemple : l’existence d’un champ de pesanteur dont l’effet est le mouvement d’objets. Le fait de n’apercevoir aucune cause physique du déplacement de certains objets a conduit à admettre l’existence d’un champ, bien que l’idée d’une force qui agisse à distance, sans aucun intermédiaire, soit, a priori, un défi à l’esprit humain.

    Pourtant, l’existence de ce champ, enseignée dès le plus jeune âge, répétée par les livres de classe, est devenue une sorte d’évidence, au-delà de tout doute ou de toute remise en cause. Or, la tentative de modéliser le champ de pesanteur par une matière « fine » appelée « éther » conduisit à des propriétés tellement contradictoires que l’existence de cette matière s’est avérée encore moins plausible que la possibilité d’une action à distance sans aucun intermédiaire.

    J’ignore quel domaine des sciences est familier aux jeunes gens et aux jeunes filles qui m’ont posé cette question et, plus particulièrement, s’ils étudient les sciences dites exactes. C’est précisément dans ce domaine qu’a été formulée, il n’y a pas si longtemps, une théorie qui a été reçue comme une révélation géniale par la communauté scientifique : la matière n’est qu’une forme particulière d’énergie et l’on peut transformer l’énergie en matière ou la matière en énergie. Cette théorie dépasse tout intellect humain, mais certaines expériences ne trouvent aucune explication si on ne l’admet pas. Et cette seule raison tient lieu de preuve scientifique, admise partout comme irréfutable, sans réserve ni possibilité de réserve (pour reprendre les termes mêmes de la lettre qui m’a été adressée) bien que, pour notre entendement, on soit ici en pleine absurdité.

    Comme, dans la formulation de leur question, nos étudiants n’ont donné aucune précision sur ce qu’ils accepteront comme preuve de l’existence de D.ieu « clairement et sans réserve », je suppose qu’ils admettront un mode de preuve qu’ils utilisent dans leur vie quotidienne.

    Cela étant admis, il est clair qu’il y a une preuve (et même plusieurs) de cette sorte quant à l’existence de D.ieu. Et, comme il vient d’être dit à propos de théories scientifiques, ces preuves ne sont pas contredites par le fait que la vérité profonde de cette existence n’est pas saisissable par l’entendement humain ou même qu’elle s’oppose à cet entendement. Car, comme on l’a montré, il est admis par ceux qui réfléchissent au monde physique dans lequel nous vivons pour en modéliser les phénomènes, que la compréhension de la substance de ces phénomènes n’est pas décisive dans la validité de leur modélisation.

    Le processus de démonstration ou la démonstration elle­-même de l’existence de D.ieu que nous allons donner est donc de la même nature que celles utilisées par les sciences exactes, Plus encore, elle se fonde sur des preuves qui appartiennent au mode que chacun de nous utilise, dans sa vie quotidienne, pour étayer ses décisions.

    Qui réfléchit à la manière dont il agit, chez lui, dans la rue, à son coucher ou à son lever, admettra sans difficulté qu’il n’exige pas de lui-même de vérifier le bien-fondé de chacune de ses actions, de chacun de ses comportements, mais qu’il accepte le témoignage de ceux qui, avant lui, ont eu à réagir à des situations de même nature. Ce n’est que lorsqu’un doute apparaît sur la probité du témoignage, soit que le témoin soit orienté par des contraintes intérieures ou extérieures, soit qu’il n’ait pas été parfaitement lucide et semble avoir eu une vision déformée des faits, ou pour toute autre raison, qu’il est fait appel à d’autres témoignages.

    Alors, plus les témoins seront nombreux, plus ils seront différents socialement ou culturellement, plus seront différents les cercles auxquels ils se rattachent, et plus sera réduite la possibilité de falsification, plus la preuve apparaîtra comme scientifique et irréfutable.

    C’est ici, précisément, qu’il nous faut revenir à notre sujet. Le récit du Don de la Torah sur le Mont Sinaï a été transmis, sans la moindre faille, de génération en génération, comme un fait survenu en présence de six cent mille hommes adultes, sans compter les femmes, les enfants ni les vieillards, soit, au total, plusieurs millions d’individus sortis d’Égypte qui ont vu, de leurs propres yeux, cet événement.

    Il n’est pas question ici du témoignage limité d’un seul prophète ou d’un groupe restreint, d’une vision apparue au milieu d’un rêve. Il s’agit ici d’un témoignage transmis de père en fils, de génération en génération, et tout le monde admet que jamais il n’y eut la moindre interruption et que le nombre de témoins n’a pas été inférieur à six cent mille personnes, au demeurant fort différentes les unes des autres. Et même après la dispersion de ces témoins aux quatre coins du monde, les versions qui nous sont parvenues de cet événement historique concordent en tous points. Est-il témoignage plus sûr et plus précis que celui-là ?

    Une autre preuve, fonctionnant sur le même mode que celui relevé à propos des sciences exactes, peut être avancée. Si l’on voit un objet comprenant un certain nombre de pièces, s’adaptant les unes aux autres avec une précision extrême, alors, même si ces pièces n’ont a priori aucun rapport entre elles, on peut déduire avec certitude qu’une énergie, qui leur est extérieure, lie et unit toutes ces pièces.

    Et le fait même que cette énergie lie et unit ces pièces prouve qu’elle leur est supérieure et qu’elle les domine.

    Si, par exemple, on entre dans une usine entièrement automatisée et qu’on n’y voit aucun homme, on n’imaginera pas, et cela sans aucune réserve, que cette usine puisse fonctionner sans un mécanicien qui ait pensé l’organisation des machines et des pièces qui la composent, dont l’esprit relie et unit ces machines entre elles et par rapport à l’ordre central. Au contraire même, plus les interventions visibles de l’homme seront rares, plus l’automatisation sera poussée, plus grand apparaîtra le génie du mécanicien.

    S’il en est ainsi pour une usine, composée de centaines, de milliers, ou de dizaines de milliers de pièces, a fortiori, lorsque l’on réfléchit, dans notre monde, à la constitution d’un morceau de bois ou de pierre, d’un végétal ou d’un animal, ou à plus forte raison, d’un être humain, on arrive, comme le dit le verset, à « voir la Divinité à travers sa chair ».

    Et ceci plus particulièrement encore depuis que, grâce au progrès scientifique de ces dernières décennies, nous savons que chaque chose est composée de dizaines de milliards d’atomes dont chacun d’entre eux contient un certain nombre de particules. Pour le sens commun, le désordre, le chaos le plus total aurait dû régner entre ces particules !

    Or, nous constatons qu’il existe un ordre extraordinaire, une concordance étonnante entre les parties les plus petites et les plus grandes de ce monde, une correspondance entre les parties du microcosme et celles du macrocosme : il est donc clair, sans l’ombre d’un doute qu’un « mécanicien » préside à cet ordre.

    Naturellement, je n’ignore pas la formule consacrée attribuant un tel ordre aux « lois de la nature », mais je pense qu’il est superflu d’insister sur le fait que cette expression ne contient en elle aucune explication et qu’elle n’est que la description commode d’une situation existante, à savoir que les objets naturels se comportent selon un ordre établi. Mais penser qu’une « loi de la nature » est une existence indépendante, que chaque créature est dirigée par une loi et qu’il y a autant d’êtres particuliers que de lois est une absurdité totale qu’aucun scientifique, dans le domaine qui est le sien, n’oserait soutenir. Encore une fois, il n’y a là qu’une expression commode qui permet l’économie d’explications sur les situations les plus simples (ou définies comme telles), mais il est évident qu’elle n’explique rien.

    Et surtout, je suppose que nos étudiants souhaitent une preuve sur laquelle ils fonderont leur comportement quotidien. Or, la preuve qui a été donnée est infiniment plus forte que toutes les preuves sur lesquelles est aujourd’hui fondé leur comportement de chaque jour.

     Qu’y a-t-il de plus courant que de tout préparer pour le lendemain avant d’aller dormir ? Pourtant, aucun raisonnement logique ne nous assure qu’au matin le soleil se lèvera encore une fois et que toute la nature se manifestera comme la veille. Mais, comme l’univers se comporte ainsi depuis des jours et des années, « il est sûr » que ces « lois » qui le dirigent aujourd’hui le dirigeront encore demain et après-demain. Et par cette seule supposition, on justifie l’effort de la préparation du lendemain, alors même que cela n’a aucun fondement « logique » autre que celui de l’existence d’un Maître à ce mécanisme universel.

    Comme il a été dit plus haut, on pourrait longuement développer cette analyse, en expliciter certains points. Mais j’espère que ce qui a déjà été dit sera suffisant et vous fournira la matière d’une réflexion d’où vous pourrez conclure que ceux qui prétendent que la recherche de preuves de l’existence de D.ieu est nécessaire se trompent, car l’existence de la création en est elle-même une preuve. C’est une preuve irréfutable au moment où les dernières théories scientifiques sur la création et une certaine façon de la décrire font naître les plus grandes difficultés.

    En effet, entre différentes conclusions intervenues dans plusieurs domaines scientifiques, des contradictions sont apparues. Cela, sans compter le doute fondamental qui accompagne la pratique scientifique ces derniers temps : ce que perçoivent nos sens et notre cerveau est-il lié en quelque manière avec ce qui existe hors d’eux, à l’extérieur ?

    Il n’en va pas de même pour le Créateur ou, en d’autres termes, pour l’Artisan qui a créé l’univers et qui l’a mis en ordre. Qu’il y ait une existence extérieure au sujet ou seulement l’impression de cette existence est alors indifférent : pour tout homme, tout objet existant dans Son monde a une cause qui agit sur lui, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur.

    Je voudrais ajouter une dernière remarque : les preuves simples, à cause même de leur simplicité, sont souvent difficilement admises. Mais j’espère qu’il n’en sera pas ainsi pour ceux qui m’ont posé la question. En effet, cette attitude devant de telles preuves n’a aucun fondement logique ni aucune répercussion pratique, comme on peut aisément s’en rendre compte. Or, l’un des fondements de la croyance dans le Créateur et Maître du monde et en l’événement du Mont Sinaï, don de la Torah et de ses commandements, est que le principal est l’action.

    J’aurai plaisir à connaître les réactions à tout ce qui précède et j’espère qu’elles s’exprimeront sans gêne, même si elles doivent apporter certaines contradictions...

    Avec ma bénédiction,

    Mena'hem Schneersohn


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  • Il nous est ordonnée de cosommer dans la nuit du 15 Nissan un volume minimum de pain azyme fait avec de la farine de céréales (Exode 12,18) .Cette mitsva est indépendante de celle de l'agneau pascal.

    Les motifs sont les memes que pour les mitsvots précédentes .

    La surveillance spéciale exigée pour la préparation de la pate et la cuisson des matsots' ;le volume minimal qu'il faut en avoir consommé ,etc ... .Ces prescriptions sont devloppées surtout dans le chapitre 3 de Pessahim'.

    Cette mitsva est applicable a toute époque et en tout lieu aux hommes comme aux femmes  .La négliger revient a supprimer un commandement essentiel de la Torah .Rappelons que les autorités rabbiniques en principe ont tout povoir pour obliger lesz gens a l'observer .


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  • Un cousin du Rav Salman Mutzafi raconte l’histoire suivante qui illustre l’exceptionnel sens de l’altruisme de ce dernier :"Lorsque j’immigrais en Israël en provenance de Bagdad, je me retrouvais sans amis et sans relations. Je me mis immédiatement à la recherche d’un appartement et d’une source de revenus puis, j’allais à Jérusalem pour prendre quelques contacts. A Jérusalem, j’allais prier à la synagogue Ohel Rahel. Là, je rencontrais le Rav Salman Mutzapi qui affirma m’avoir connu à Bagdad. Il s’enquit de ma situation et je lui dis que j’avais un petit appartement à Tel-Aviv mais que j’étais venu à Jérusalem en quête d’un travail."
    A ces mots, le Rav Salman promit de s’occuper de moi. Comme je ne connaissais personne à Jérusalem, le Rav décida de m’installer dans un hôtel pour la durée de mes recherches. Lorsque nous arrivâmes à l’hôtel, il me dit « En ce qui concerne la nourriture, je ne vous conseille pas celle de l’hôtel dont la cacherout ne me paraît pas très fiable. De plus, comment allez-vous faire pour assumer les repas coûteux qui sont servis ici ? »

    Le Rav se proposa de pourvoir à ma nourriture quotidienne. Chaque fois qu’il venait m’apporter un repas, il restait quelques instants avec moi et m’adressait des mots d’encouragement. Par ailleurs, il contactait plusieurs de ses relations pour me trouver un emploi.
    Après deux semaines, il réussit à me trouver un travail près de mon logement à Tel Aviv… Je remerciais vivement le Rav et m’en retournais, comblé, à Tel Aviv.
    Quelques temps plus tard, j’appris que les repas que m’avait apportés quotidiennement le Rav Salman étaient ceux que son épouse lui avait préparés pour sa consommation personnelle. Le Rav préféra plutôt en faire profiter un immigrant dans le besoin… Il jeûna ainsi pratiquement pendant deux semaines afin de pouvoir accomplir cette grande mitsva, se félicitant d’avoir pu trouver une opportunité d’aider son prochain (Olamo shel Tsadik).

    Ce divré torah' est pour la hatslaha' de sarah' bat sultana' qu'Hachem lui envoit de la chance dans tout ce qu'elle entreprend .Amen


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  • Celui-ci étant basé sur le cycle lunaire, le début du mois correspond à la néoménie (nouvelle lune), qui diffère cependant de la nouvelle lune astronomique: la nouvelle lune du calendrier hébraïque ne se définit pas par la nuit où seule l'ombre lunaire est visible mais par un filet de lumière émanant de la lune. Il y a en pratique 1 à 2 jours de décalage entre les deux.

    On annonce lors du Shabbat Rosh Hodesh ( chabat précédant la néoménie) le(s) jour(s) où elle tombera, ainsi que la date et l'heure auxquelles la nouvelle lune sera visible au-dessus de Jérusalem.
    Lorsque Rosh Hodesh tombe un Shabbat, on l'annonce lors du Shabbat précédent.
    L'annonce se fait juste après la lecture de la Torah, et s'accompagne d'une courte bénédiction pour le mois à venir.

    Observances :

    Bien que Rosh Hodesh ne fasse pas partie des fêtes juives, on le célèbre par une prière de louanges ("hallel"), du moins dans les synagogues orthodoxes. Lorsque la néoménie tombe un chabat ou le jour suivant, on lit certains mois une Haftara particulière.
    En semaine, on sort les rouleaux de la torah, et on lit une section afférant à la néoménie.

    Il est en outre habituel de porter des vêtements neufs à Rosh Hodesh, afin de célébrer le caractère de renouveau de ce jour.

    Origines de Rosh Hodesh :

    (Exode 12,12):"Et le Seigneur parla à Moïse et Aaron en terre d'Egypte, en ces termes : 'Ce mois sera pour vous le commencement des mois;il sera pour vous le premier mois de l'année".

    Il a été décrété à partir de là que les Juifs eux-mêmes devraient commencer à compter les mois au lieu de Dieu. Depuis, un groupe de Rabbis du Sanédrin  a accepté que deux témoins au moins attestent s'ils avaient ou non vu la néoménie. Cependant, bien que deux témoins fussent nécessaires pour déclarer que le mois nouveau avait commencé, d'autres pouvaient venir témoigner, le but étant de ne décourager personne.

    Un jour ou deux ?

    Si après 29 jours, il n'y avait pas de témoins (ou qu'il ne leur était pas accordé de créance, car ils se contredisaient), le 30ème jour était déclaré Rosh Hodesh, faisant de ce mois un mois "plein" (par opposition à un mois "défectif" de 29 jours).
    On ajoutait également un 30ème jour afin que les célébrations ne tombent pas à un moment indû. (Par exemple, Hoshanna Rabba ne peut tomber un samedi, car le transport des quatre épices ne peut s'effectuer un chabat )

    Une célébration pour les femmes :

    Selon la tradition, Rosh Hodesh est un jour de célébration pour les femmes.
    Ainsi, leTalmud Meguila [22b] nous enseigne que les femmes sont exemptes du labeur à Rosh Hodesh.
    Commentant ce passage, rachi' explique que ces activités sont : la couture, la lessive et le repassage, les femmes ayant accompli ces tâches avec bien de la vigueur lors de la construction du Tabernacle

    Nous apprenons en outre, dans le chapitre 45 des Pirke DeRabbi Eliezer, que lors de la faute du Veau d'or , les femmes refusèrent de laisser leurs boucles d'oreilles aux hommes qui construisaient l'idole, raison pour laquelle Dieu leur accorda un jour de congé supplémentaire à chaque mois.


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  • La Torah a ordonné d'éliminer de nos maisons toute trace de hamet's : " toutefois le premier jour , vous detuirez tout levain de vos maisons "(Exode 12,36).Le mot "premier" a ici selon la tradition  le sens de "veille de fete" .

    Cette mitsva comme les précédentesa pour objet de nous rappeler les miracles qui ont accompagné notre libération d'Egypte .

    L'heure précise de la journée du 14 a laquelle le hamets' doit etre enlevé ; comment il faut le détruire ;quels sont les endroits ou il faut le rechercher et quels sont ceux ou l'on est dispensé de le faire ;cas d'une personne partant en voyage avant la fete ;cas du 14 Nissan qui tombe chabat ;formule de rennoncement (bitoul') etc ...Toutes ces questions sont devloppées dans les quatre premiers chapitre de Pessahim'.

    Cette Mitsva est obligatoire a toute époque et en tout lieu , pour les hommes que pour les femmes .Celui qui la néglige et ne détruit pas son hamets' transgresse en plus de l'interdiction numéro 15 ,que nous verrons plus loin.Toutefois une telle transgression n'est pas sanctionnée ,puisqu'il ne commet en la faisant aucun acte délictueux .


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