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    La parachat Vayakel debute par l’ordre de D. precedant
     l’edification du Michkan (Temple portatif),
    que Moche transmet a l’assemble des Bnei Israel
    : « Pendant 6 jours, on se livrera au travail mais
    le 7טme jour sera pour vous saint, repos complet en
     l’honneur d’Hachem …», puis nous avons la recapitulation
    de la description de tous les יelements du Michkan
     vus dans les parachiot Trouma et tetsave.

    Par contre dans la parachat prיcיdente, Ki-Tissa,
     qui decrit la fabrication des derniers elements du
     Michkan : le Kior, (bassin d’ablution),
    l’huile d’onction et les parfums (Ketoret),
     le repos du Chabat n’est mentionne qu'a la fin
    de cette description
     : « seulement vous observerez mes Chabatot,
     car c’est un signe entre Moi et entre vous
     dans toutes les generations… » chap 31. vers 12 א 17.

    De la nous apprenons que les travaux du Michkan
     au nombre de 39 sont interrompus le Chabat
    et que ces 39 טל travaux sont ceux qui sont interdits
    de faire le Chabat. Laassot לעשת
    peut se lire 39 : ל -תשע (le ל a pour guematria 30 ,
     Techa veut dire 9)

    La disposition de l’ordre d’observer le Chabat est donc
    : fabrication du Michkan- ordre du Chabat-
    ordre du Chabat- fabrication du Michkan.
     ceci peut se traduire par
     : elevation des jours profanes-
     vers la Saintete du Chabat
    et descente de la Saintete du Chabat-
     vers les jours profanes. (Ratso ve Chouv)
    (‘Hol- Kodesh- Kodesh- ‘Hol)

    Ainsi notre etude de la Torah et nos Mitsvot pendant
    tous les jours de la semaine
     preparent le Chabat.
     celui qui n’a pas prepare pendant la semaine
     que mangera-t-il le Chabat ?
    De la meme maniere, nous gouterons au 7טme millenaire,
     qui sera entierement Chabat, aux fruits
    de notre labeur effectue pendant les 6 millenaires.

    La guematria de ויקהל י ecrit de la maniere suivante
    « ascension-descente »
    : ו ,וי ,ויק , ויקה ,ויקהל , ויקהל , יקהל , קהל , הל , ל
    est egale au Travail du Michkan מלאכת המשכן (906)

    La guematria de « Moche  assembla   י » « ויקהל משה »
    est egale a Malkhout « מלכות » (496),
     car par notre Avoda dans l’union,
    nous pourrons devoiler la Royaute de D. dans le monde.

    L’expression « Vayakel Mocheי »
    se trouve dans les initiales de « ו יום השביעי יהיה לכם קדש »
    « le 7טme jour sera pour vous Saint »
    et dans les lettres finales de « והיה לכם קדש »
    « sera pour vous Saint »;
    ce qui montre le lien entre la Avoda du Michkan
    profane et le Chabat.

    Le Chabat est appele Chabaton pour Hachem
    « שבת שבתון לה' », la guematria de Chabaton est egale
     a שבת ל'ה < ce qui fait que l’expression est egale a 2 fois
    « Chabat L'Hachem », et le Chabat est entierement pour
     Dieu . לה' = כלו

    L’ordre transmit pour le Chabat est :
     « voici les choses qu’ Hachem a ordonne d’accomplir »
     « אלה הדברים אשר צוה ה' לעשת אתם »,
    et l’ordre pour le prelevement des dons pour
    le Michkan est :
    « c’est la chose qu’Hachem a ordonne de dire
    » « זה הדבר אשר צוה ה' למר » (vers 4) ;
     les 2 expressions semblent en contradiction,
    car pour le Chabat ,
    il est prescrit de ne rien faire et pour la construction
    du Michkan,
    il ne faut pas simplement « dire », il faut « faire ».
    Le Kedouchat Levi explique :
    que le Chabat bien que la Mitsva principale soit de parler
    ,etude de la Tora ,et Tefila,
     le but du Chabat est de reparer le monde de l’action,
     c’est pourquoi il est dit
    « Laassot- faire ». Par contre, l’edification du Michkan
     qui necessite des actions,
     vient reparer le monde de la parole,
     c’est pourquoi il est mentionne le mot לאמר=dire ».

    Rav Ginzbourg explique la guematria de ces 2 expressions
     (3288) qui est egale  24 fois le mot Kabala (137) : כד . קבלה
    Ceci est allusionn alors
    de la reception du Chabat-Kabalat Chabat par l’expression
     :« prosternez-vous devant Hachem en un saint apparat »

    « ה שתחוו ל ה' בהדרת קדש »

    La relation qui lie le ‘Hol au Chabat est comme
    celle qui lie la Halakha (Nigla יא la Kabala (Nistar).
     Ainsi la Masseret Chabat constitue de 24 chapitres
     est en relation avec les 24 heures du Chabat et les
    24 combinaisons du Nom Ad-nei ( Nom Divin de la sphore
     de Malkhout, sphore qui s’eleve pendant le Chabat).
     A remarquer que le Chabat Vayakel tombe cette annee,
     le 24 Adar 1.

    La moyenne de ces 2 expressions (3288 : 2 = 1644)
    est egale a « Tu aimeras Hachem ton D. de tout ton cœur
    et de toute ton ame et de tout ton pouvoir
    » « ואהבת את ה' א-להיך בכל לבבך ובכל נפשך ובכל מאדך »,
    ceci fait allusion a l'amour du Chabat qui doit se
    poursuivre par la crainte du Sanctuaire.

    CHABATH CHALOM.


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  • Tellement vieux et toujours d'actualité ...
    Ce grand homme-simple chanteur- qui a su defendre sa terre pour des valeurs de torah comme il en reporteras dans sa chanson .Les exemples qu'il siteras seront  vrais pour toujours ...

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  • Question :

    Un homme m’a donné une cordelette rouge qu’il  m’a désignée sous le nom de « bracelet de la Kabbale ». Il m’a dit que cela amène réussite et protection, en particulier contre le Mauvais Œil. Est-ce que c’est vrai ?


    Réponse :

    Il n’y a aucun doute sur le fait que ces ficelles rouges ont amené une immense réussite… à ceux qui les vendent 29 dollars la pièce. La question est: : qu’est-ce que ça apporte aux autres ?

    Bien qu’elle ne soit mentionnée dans aucune source kabbalistique que je connaisse, la cordelette rouge est une vieille tradition : une longue ficelle est enroulée sept fois autour du tombeau de Rachel en Israël, puis est ensuite découpée en petits morceaux. Portés au poignet comme bracelet, ceux-ci sont alors réputés protéger du "Mauvais Œil".

    Le Mauvais oeil  est le nom donné à l’énergie négative et nocive qui se crée lorsque des gens vous regardent avec envie ou avec ressentiment. La cordelette rouge est censée détourner cette énergie.

    C’est une croyance très répandue et, quelle que soit son origine, elle est plutôt inoffensive. Selon le Talmud, cependant, le Mauvais Œil ne peut vous atteindre que si vous vous en inquiétez, alors qu’il vous laisse en paix si vous n’y prêtez pas attention. Ainsi, une méthode plus efficace (et moins onéreuse) de se prémunir contre le Mauvais Œil reste encore de s’en désintéresser totalement.

    Si vous craignez qu’un pouvoir obscur ourdisse quelque funeste projet contre vous, il existe d’autres solutions. La meilleure protection contre les forces du Mal, c’est la force du Bien. Si une ficelle rouge apporte un quelconque secours, je n’en sais rien. Mais, en tout état de cause, elle ne peut se substituer ni à une prière sincère, ni à une charité généreuse, ni à un comportement moral.

    Il est sans doute plus facile et moins exigeant de se contenter d’acheter un morceau de ficelle. Mais le monde n’en devient pas meilleur pour autant. Si tant est que cela fonctionne, l’énergie négative demeure, même si elle ne vous a pas atteint. Alors que lorsque vous ajoutez de votre côté en énergie positive à travers des actes désintéressés et saints, plutôt que de simplement dévier ces forces, vous les combattez et diminuez leur influence.

    Pour quelqu’un qui vit selon une éthique saine, une cordelette rouge n’est rien de plus qu’un accessoire.

    Ce cours est pour la hatslaha' de : דוד בּן משׁה .


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  •                                               Le pouvoir de la Tsedaka


    « Quand tu feras le compte des enfants d’Israël, chacun d’eux paiera à l’Eternel le rachat de sa personne… et il n’y aura pas de peste, parmi eux, lors du dénombrement » (Chemot 30 : 12).

    Rachi affirme : « Lorsque les gens sont comptés, le mauvais oeil prédomine ».

    Il apparaît ainsi que le principal objectif de la collecte des demi-Chekel n’était pas, malgré l’apparence, de remplir « des bas de laine ». Le sens véritable de cette quête tendait à ce que chacun des Enfants d’Israël remplisse la Mitsva de la Tsedaka, dont la vertu était de repousser les forces malfaisantes… « Et il n’y aura pas de peste parmi eux… ».
    En donnant ce demi Chekel, chacun d’eux repoussait avec succès les effets négatifs du dénombrement, et ainsi que le dit le Roi Salomon : « La fortune ne sert à rien au jour du courroux, mais la charité sauve de la mort » (Proverbes 11 : 4).

     

     

    La Guemara relate qu’une année, au lendemain de Roch Hachana, Rabbi Yohanan Ben Zakkaï, rêva qu’il avait été décrété dans le ciel que ses neveux allaient perdre 700 dinars au cours de l’année; le Rabbi prit sur lui d’inciter ses neveux à donner cette somme au titre de Tsedaka.
    Cependant, et malgré l’insistance du Rabbi, ses neveux n’avaient donné que 683 dinars… Puis Ils reçurent, un vrai coup du hasard, un avis d’imposition de 17 dinars !…
    « Ne craignez rien, leur dit R. Yohanan Ben Zakkaï, on ne vous en demandera pas plus ».
    - Comment le sais-tu ? demandèrent-ils.
    R. Yohanan Ben Zakkaï leur fit part de son rêve et leur expliqua pourquoi il les avait incité tellement à donner cette somme, précisément pour la Tsedaka.
    - Pourquoi ne nous as-tu pas dit cela au début de l’année ? demandèrent-ils.
    - Parce que je souhaitais que vous donniez uniquement pour le respect de la mitsva de la Tsedaka, répondit le Rabbi.
    Et pourtant, la Guemara nous apprend que celui qui dit : « Ce Sela est pour la Tsedaka afin que mon fils vive » ou « Pour que je mérite le Olam Haba » est un Tsadik Gamour (Pessahim 8a). Ainsi, même si une personne donne la Tsedaka pour « des raisons strictement personnelles », elle ne perd pas la récompense qui est attachée à la mitsva.
    Le donateur n’est pas considéré comme « un serviteur qui sert son Maître pour recevoir un salaire » (Pirkei Avot 1 : 3) mais plutôt comme celui qui utilise la récompense uniquement comme une motivation.
    « Une personne ne deviendra jamais pauvre pour avoir donné de la Tsedaka » écrit le Tour « et ne subira aucun tort pour s’être consacrée à cette Mitsva ».

    On relève dans Yoré Déa (p. 247) : « Ceux qui auront pitié des pauvres susciteront à leur égard la miséricorde de l’Eternel. Chacun doit se convaincre de l’idée que, de même qu’il s’adresse constamment à l’Eternel pour demander santé, bonheur… et souhaite que le Maître du Monde entende ses plaintes, de même il doit prêter attention aux plaintes des pauvres ».
    Par deux fois, dans les Proverbes, le Roi Salomon souligne le pouvoir primordial de la Tsedaka. La première « Les trésors de l’iniquité ne profitent pas, tandis que la charité sauve de la mort » (Prov. 10 : 2) est interprétée par nos Sages comme étant le pouvoir de la Tsedaka d’éviter à l’homme une mort horrible et le second (11 : 4 voir plus haut) se rapporte au Jour du Jugement devant l’Eternel, où le pouvoir de la Tsedaka le sauve de l’enfer (Baba Batra 10 : 3).
    Le Roi Salomon nous enseigne également « Sur le chemin de la Charité se trouve la Vie et son sentier aboutit à l’immortalité » (Prov. 12 : 28).
    Le Gaon de Vilna précise : « Même si quelqu’un décide, de choisir une conduite contraire aux principes du judaïsme, mais qu’il pratique la vertu de la Tsedaka, il méritera l’éternité parce que la Tsedaka sauve de la mort ».


    Ce cours est pour la hatslaha' de : דוד בּן משׁה


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  • Question :

    Je vais me marier dans quelques semaines et j’ai une question à vous poser au sujet d’une coutume juive liée au mariage : quelle est la signification du voile que porte la mariée ? J’ai envie de faire ce qu’il faut, mais je ne suis pas très enthousiaste à l’idée de porter un voile. Cela semble tellement archaïque !

    Y a-t-il une explication juive à cette coutume ?

    Réponse :

    La célèbre statue de Moïse réalisée par Michel-Ange le représente avec des cornes sur son front. Savez-vous pourquoi ?

    Ce Moïse « cornu » résulte d’une fameuse erreur dans une traduction grecque d’un verset de la Torah : il y est écrit que, après sa descente du Mont Sinaï, le visage de Moïse rayonnait de lumière divine. Or, comme les termes hébraïques pour « rayonnait » et « cornes » ont les mêmes lettres, ce verset fut jadis traduit en grec « Et Moïse avait des cornes ». Sur la base de cette fausse traduction, de nombreuses œuvres d’art médiévales le représentent avec des cornes, la plus connue étant la sculpture de Michel-Ange.

    La Torah poursuit en relatant que le visage de Moïse était si brillant de sainteté que personne ne pouvait en soutenir l’éclat. Il devait donc porter un voile chaque fois qu’il s’adressait au peuple pour atténuer cette lumière divine (cf. Exode 34, 29-35).

    C’est également pour cette raison que la mariée porte un voile. Sous la ‘Houpa (le dais nuptial), au moment où ils s’apprêtent à s’unir pour ne plus faire qu’un, les âmes des deux fiancés – le ‘hatan et la kalah – connaissent une élévation incommensurable. Et c’est chez la fiancée que cette élévation est la plus révélée et perceptible. Elle rayonne alors d’une sainteté unique. La présence divine (« Chékhinah »), l’aspect féminin de D.ieu, brille sur son visage.

    Cette lumière est si intense qu’elle doit être voilée, tout comme celle qui émanait du visage de Moïse. La sainteté a besoin d’intimité.

    (Même après le mariage, cette sainteté ne quittera jamais la mariée. La Kabbalah nous enseigne que, bien qu’elle ne luise plus sur son visage, une partie de cette lumière demeure sur sa chevelure. C’est la raison mystique de la pratique juive qui veut que les femmes mariées se couvrent la tête d’une perruque ou d’un autre couvre-chef, de la même manière que la fiancée se couvre le visage sous la ‘Houpa .)

    Ces instants sous la ‘Houpa sont d’une puissance de nature à marquer toute la vie. Et les pensées et les prières de la mariée à ce moment ont une force redoublée, car une aura divine les enveloppe. Le jour de votre mariage est proche. Veillez à vous en imprégner et à mettre à profit chaque seconde de sainteté.

    Ce cours est pour la hatslaha' de : דוד בּן משׁה  et de tous les בּני ישׂראל Amen ...


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