• La Parasha de Nasso .

    C’est la sidra la plus longue. Elle comporte cent soixante seize versets. Ce chiffre se retrouve dans les versets du psaume 119 intitulés Alpha Bêta parce que les vingt deux lettres de l’alphabet hébraïque sont répétées par huit versets successifs. Le nombre de pages du Traité Baba Batra dans le Talmud Babli est aussi égal à 176.

    Plusieurs sujets sont abordés notamment la sotta c'est-à-dire le problème d’un homme qui soupçonne sa femme d’adultère. Le Grand Prêtre fait boire à l’épouse indélicate un breuvage qui l’innocente ou la condamne selon les faits réels tels qui se sont produits, en l’absence de témoins certifiant ou contredisant les soupçons du mari.

    Le nazairéen est une personne qui décide volontairement de s’abstenir de boire les boissons alcoolisées, de ne plus se couper les cheveux et de s’éloigner de toute impureté, dans un laps de temps déterminé. Il apporte un sacrifice au Temple à l’issue de cette épreuve volontaire.

    Parmi les naziréens célèbres, Samson fait figure d’homme colossal ayant une force herculéenne. Le texte précise que sa puissance résidait dans sa chevelure. L’histoire trop brève de cet homme s’achève à cause de la tonte de ses cheveux et son ultime combat contre les philistins. Samson prisonnier, affaibli, les yeux crevés, s’appuie sur les piliers du palais dédié au Dagone, divinité des philistins pour mourir. Il écrase et entraîne dans sa mort tous les idolâtres qui s’étaient entassés dans les travées de cet édifice. L’épisode de Samson nous fait oublier une évidence. Cet homme a été choisi par D. pour faire partie des prophètes. Il a volontairement provoqué les philistins pour les isoler et leur livrer un combat permanent. Cela fut aussi sa mission. Pendant toute sa vie, les ennemis d’Israël n’avaient qu’une idée en tête. Ils ont usé de mille stratagèmes pour capturer ce provocateur et le neutraliser. Le peuple d’Israël au cours de la vie de Samson a vécu totalement indépendant sans la peur de cet ennemi héréditaire. Samson est mort en martyr, défendant durant vingt années, son peuple.

    La bénédiction des pontifes reste un moment très élevé dans nos synagogues. Les trois versets qui la composent forment un total de quinze mots. C’est le même chiffre que les chants entonnés par les lévites au cours des sacrifices. Ces psaumes commencent tous par Chir Hamaalot : chant des degrés.

    Le dernier texte relate les sacrifices inauguraux du sanctuaire étalés sur douze jours. Chaque tribu pouvait être honorée chaque jour par une série de services sacrificiels, identiques


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