• La Parasha : אחרי מות

    La pureté dans la relation intime

    « Parle aux enfants d’Israël et dis-leur : C’est Moi l’Eternel Votre Dieu ! Les pratiques du pays d’Egypte, où vous avez demeuré, vous ne les imiterez pas… » (Vayikra 18 : 2 & 3).

    Rachi commente : les mœurs et les pratiques des Egyptiens et des Cananéens sont les plus dépravés de tous les peuples et vous n’imiterez pas leurs façons de faire, notamment dans leurs relations intimes.
    Il s’agit de faire accéder les enfants d’Israël au niveau « d’un peuple de prêtres et de nation sainte » et c’est là l’objectif ultime des nombreuses lois figurant dans le Lévitique. Et pour atteindre ce but, la Torah a édicté des lois relatives à l’éducation morale et spirituelle, a précisé des préceptes relatifs au Service des Cohanim et à l’importance de la cacherout.

    De manière solennelle, l’Eternel a alors manifesté Sa Volonté personnelle pour édicter les lois relatives à la pureté des relations intimes et mettre en garde les enfants d’Israël contre leur transgression.
    Il ne s’agit pas ici de préserver une hygiène, ou d’organiser des relations sociales : c’est un impératif divin et l’obéissance est imposée tout simplement parce que dans ce domaine l’Eternel nous en a donné l’ordre; la formule

    « C’est Moi l’Eternel Votre Dieu » réapparaît à plusieurs reprises dans la Torah pour souligner l’importance primordiale de certaines lois morales fondamentales et, notamment, de celles relatives aux relations intimes et de la nécessité incontournable de s’y conformer.
    En quoi les lois relatives aux mœurs constituent-t-elles une véritable révolution par rapport aux pratiques des civilisations Egyptiennes et Cananéennes où le peuple d’Israël a été amené à vivre ?

    Ces civilisations voulaient ignorer toute ce qui pouvait restreindre, de quelque manière que ce soit, les rapports intimes, estimant toute limite ou entrave à cette liberté comme insupportable s’agissant d’une fonction naturelle, intime et personnelle.
    La discipline imposée par Dieu, dans ce cadre, devient un instrument de spiritualisation de la fonction physique et une sublimation de l’activité « animale » en quête de pureté et tout cela pour faire accéder les enfants d’Israël au niveau
    « d’un peuple de prêtres et de nation sainte ».

    La sainteté du peuple ne peut réellement se réaliser que dans la recherche et l’application des lois de la pureté des relations intimes.
    En tête de toute la législation sociale de la Torah figure le commandement « Soyez prolifiques et multipliez-vous » (Berechit 1 : 28). Le mariage n’est donc pas simplement institué pour la concrétisation d’une relation affective mais aussi pour s’élever au rang d’une institution morale qui transcende les instincts naturels.
    C’est Dieu qui a donné l’ordre de contribuer activement à l’édification du peuple et le mariage juif ne se conçoit que lorsque sa réalité répond aux objectifs que l’Eternel nous a assignés.

    La violation téméraire de ces lois fondamentales n’est pas tolérable et l’évocation solennelle du Nom de l’Eternel, à l’occasion de comportements qui revêtent un caractère intime, vient nous rappeler l’omniprésence de Dieu et l’importance primordiale des règles relatives à la pureté des mœurs. Et tout cela pour se départir des pratiques abominables – dites libérales – des peuples parmi lesquels Israël a vécu.

    Dans son Mishné Torah, Maïmonide s’est étendu longuement sur les relations sexuelles autorisées et interdites insistant sur l’aspect essentiel de ces lois qui s’opposent à la tendance générale des hommes à rechercher le plaisir, soulignant que le chemin de la vie sainte passe par l’autocontrôle et l’abstention de comportements animaux (La médecine tirée du Mishne Torah, Prof. Fred Rosner).

     

    Un riche propriétaire avait un fils unique et il avait accueilli dans son foyer un orphelin du même âge pour lui tenir lieu de camarade d’étude. Or, cet orphelin, qui devint l’intime de la famille, se mit à devenir paresseux, insolent, délaissant ses études de sorte qu’il finit par se faire renvoyer de la maison de ses hôtes.
    Quant au fils unique, il subit grandement l’influence de son ancien ami; son père le convoqua et lui infligea une dure correction. Le fils demanda à son père pourquoi il s’était contenté d’éconduire son ami alors qu’il avait dû subir, lui, de graves punitions.

    Le père répondit que l’orphelin n’étant pas son enfant, il s’était ingénié à bien le traiter aussi longtemps qu’il s’était conduit convenablement mais qu’il avait dû le renvoyer du fait de son mauvais comportement. Mais toi, mon fils, reprit le père, comment pourrais-je te chasser ? Je ne t’abandonnerai jamais mais je t’infligerai autant de corrections qu’il le faudra pour te ramener sur le bon chemin…

    La même différence peut être relevée quant aux procédés employés par l’Eternel à l’égard d’Israël et des Nations.
    « N’imitez pas leurs pratiques… car elles se sont souillées par ces moeurs et le pays de Canaan les a vomi… Mais vous, Enfants d’Israël, respectez Mes lois et Mes statuts car, à défaut, vous subirez des châtiments… Gardez Mes commandements en n’imitant pas ces comportements infâmes… Je suis l’Eternel, Votre Dieu… qui ne vous rejettera jamais » (Maguid Rav Jacob de Doubno).


  • Commentaires

    1
    frere pascal
    Vendredi 1er Mai 2009 à 14:51
    le rith loubavitch a beaucoup de respet envers la france aussi le rabbi disait toujours que la valeur numériq de france en hebreu etait 770 le chiffre de la delivrance pour les loubavitchs .
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    2
    torahjeunesse Profil de torahjeunesse
    Vendredi 8 Mai 2009 à 08:32
    le rith loubavitch a beaucoup de respet envers la france aussi le rabbi disait toujours que la valeur numériq de france en hebreu etait 770 le chiffre de la delivrance pour les loubavitchs .
    3
    lea
    Mercredi 30 Décembre 2009 à 18:27
    divorsé, depuis 5 ans d'un non juif
    je viens de rencontré, un juif tunisien, cela fait plus d'un an que nous nous connaiçons, et on s'aime tous les deux
    le seul souci, c'est qu'il a 20 ans de moins que moi
    peut on quand même se marié, sous la houpa
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